L’éducation populaire est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d’enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant au développement individuel et à l’amélioration du système social.
En France, on considère comme fondateurs de l’éducation populaire la Révolution française avec la déclaration de Condorcet (avril 1792), puis en 1899, la fondation du mouvement Le Sillon par Marc Sangnier et enfin, le Front populaire. À la Libération, dans un vaste élan de cohésion nationale, le Conseil national de la Résistance, puis le Gouvernement provisoire reprennent le programme initié par le Front Populaire.
L’action des mouvements d’éducation populaire, dont celle les foyers ruraux, se positionne en complément de l’enseignement formel. C’est une éducation qui dit reconnaître à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer, à tous les âges de la vie.
Elle ne se limite pas à la diffusion de la culture académique, elle reconnaît aussi la culture dite populaire (culture ouvrière, des paysans, de la banlieue, etc.). Elle s’intéresse à l’art, aux sciences, aux techniques, aux sports, aux activités ludiques, à la philosophie, à la politique.
Cette éducation est perçue comme l‘occasion de développer les capacités de chacun à vivre ensemble, à confronter ses idées, à partager une vie de groupe, à s’exprimer en public, à écouter, etc.
L’animation sociale et culturelle est un domaine d’investissement important d’éducation populaire.